Aux moyens de diverses technologies, ces équipements stockeront des informations captées ensuite par d’autres machines via Internet.

L’enjeu juridique majeur concernera ces informations.

Il s’agira d’informations pour se connecter certes, mais aussi des habitudes de consommation et plus simplement de la vie des utilisateurs des équipements.

Ces informations, susceptibles d’identifier des personnes physiques, sont des données à caractère personnel soumis au contrôle de la Cnil.

On est cependant très loin du formulaire papier qui a dessiné la Loi relative à l’informatique et aux libertés du 6 Janvier 1978.

On va encore plus loin que le ciblage comportemental et les données de navigation des cookies. Ici, on touche le consommateur dans sa cuisine, dans son salon, dans les endroits les plus intimes de sa vie.

La frontière de la légalité sera probablement dessinée par le consentement exprès donné par la personne concernée, tant notamment sur le principe que sur l’étendue des informations transmises.

Reste qu’il faudra ensuite contrôler que le consentement donné n’a pas été violé ou outrepassé.

Qui pourra s’assurer du niveau d’information collectée dans la « boite noire » ?
Qui, plus simplement, sera destinataire et propriétaire de ces données dans un monde totalement connecté et automatisé ?

Et ça, c’est sans doute une autre paire de manches.