Certes, c’est le fait que l’Avocat va au final, qualifier juridiquement.

Pour cette expertise juridique, 4 à 6 ans d’études sont suivies.

Mais s’il avait suffi de dire le droit, une machine aurait fait l’affaire.

Or, avant d’exercer cette expertise, l’Avocat doit connaître du fait, cette perception de sa vérité que va lui communiquer son client.

Et là, c’est une expérience de vie qui lui faut.

Car le fait va devoir être appréhendé, compris, pour être présenté.

Pour l’Avocat, il ne s’agit pas de le manipuler, car le mensonge serait non seulement contraire à son éthique mais aussi contre-productif pour son client.

Tout juste peut-il par omission l’écarter de son dossier.

Toute la difficulté et la beauté de cet art est de travailler le fait pour le rendre clair, pour le documenter le mieux qu’il peut, pour une présentation qui convaincra avant qu’un juge ne l’avalise, à moins qu’il ne le rejette.

Ceux qui négligent le fait sont peut-être de bons juristes, mais pas de bons Avocats.

Le fait vient rappeler que le droit est avant tout une affaire d’hommes et femmes.

Oui, l’Avocat est avant tout un homme qui raconte des histoires.